Le
Kig Ha Farz
(pour 8 à 10 personnes)
Ingrédients :
Viande :
1 jarret de porc ½ sel
500 gr de lard de poitrine ½ sel
1 morceau de bœuf (gîte ou plat de côtes)
Légumes :
800grs de carottes
400grs de navets
500grs de poireaux
1 chou (frisé, de préférence)
1 oignon (piqué d’un clou de girofle)
bouquet garni
Farz :
500grs de farine de blé noir
2 œufs
125grs de beurre ½ sel fondu
125grs de crème fraîche
½ litre de lait
sel
raisins secs
un sac de bonne toile de lin de taille 20cm sur 30cm
ou une manche de chemise coupée)
Préparation :
La veille :
Faire dessaler les viandes ½ sel, en changeant l’eau plusieurs
fois.
Le jour même
Remplir une marmite d’eau froide à moitié.
Y mettre les viandes et porter à ébullition.
Pendant ce temps, éplucher tous les légumes et les détailler en gros
tronçons.
On peut blanchir le chou pour lui donner une odeur moins forte (2 à 3
minutes dans de l’eau bouillante et rafraîchir sous le robinet d’eau
froide)
A l’ébullition, enlever l’écume produite par la viande.
Plonger tous les légumes dans la marmite.
Ne pas saler (avec la viande ½ sel, on rectifie l’assaisonnement en fin de
cuisson)
Porter à ébullition
Pendant ce temps, préparer le Farz :
Faire ramollir le beurre
Dans un saladier, verser la farine.
Faire un puits au centre et y disposer les œufs, le beurre fondu
refroidi, la crème fraîche, le sel.
Travailler tous ces ingrédients, en ajoutant peu à peu le lait : la pâte doit être assez fluide
A ce moment, si on le désire, on peut y incorporer les raisins secs.
Remplir le sac de toile aux 2/3 environ (pour laisser la place au farz de
gonfler). Bien ficeler solidement le sac à farz.
Ajoutez-le dans la marmite et laissez mijoter le tout pendant 2
heures.
En fin de cuisson, retirer le sac de farz et le laisser reposer 5mn dans la passoire pour qu’il refroidisse un peu ;
Entre temps, sortir les viandes à l’écumoire. Les disposer sur le plat de service, entourées des
légumes.
Présenter également le bouillon dans une soupière . Il servira à mouiller le farz et les
légumes.
Le sac ayant un peu refroidi, le rouler à main nue (attention aux brûlures !) sur une
planche, de manière à ce que le farz s’émiette bien et prenne une consistance
sableuse. Ouvrir le sac et servir le farz en accompagnement du reste.
Accompagnez le tout d’un bon cidre brut.
C'est
le repas des paysans bretons. Les femmes remplissaient une marmite
avec des légumes épluchés et coupés, des morceaux de viande de
porc et une pâte à far. Puis, tout le monde partait aux champs… En
revenant, le tout avait cuit et un repas complet était prêt : entrée
de soupe aux légumes, plat de résistance : kig ha farz (viande et
far). Le
far gardait une certaine consistance alors que la pâte liquide était
mélangée avec la soupe parce que la pâte à far était contenue
dans des sacs de toile qui eux baignaient dans l'eau avec les légumes…
C'est aussi pourquoi on appelle ce far spécial le "far en
sac" !
Recette du Kouig Aman
Ingrédients
450 gr de farine,
300
gr de beurre,
200 gr de sucre,
20 gr de levure,
1 jaune d'oeuf,
1 pincée
de sel
Délayer la levure
dans 3 cuillerées d'eau tiède, et mélanger avec la farine.Ajouter le sucre,
puis le beurre. Donner 4 tours comme
pour un feuilletage. Laisser reposer 15
minutes entre chaque tour. Placer dans un plat
beurré. Rayer avec une
fourchette et mettre au four 25 minutes. Saupoudrer de sucre aussitôt
cuit et servir tiède.
des kouig Aman
La crêpe de froment
Ingrédients
- 500 gr de farine,
- 125 gr de beurre
- 250 gr de sucre
- 3 oeufs
1 litre de lait
frais
Préparation
- Mettre la farine, le
sucre, le lait, 1 demi verre d'eau et les oeufs dans un mixeur.
- Mélanger.
- Ajouter le beurre
fondu et laisser reposer un peu.
Ensuite, vous mettez
une noisette de beurre dans une poêle chaude et vous faites
sauter les crêpes au fur et à mesure.
Histoire
du Foie gras d'oie
On connaît
depuis l'antiquité cette aptitude qu'ont les oiseaux migrateurs à
accumuler des réserves d'énergie dans les cellules du foie et on sait,
depuis plus de 2000 ans, pousser à des fins gastronomiques, ce phénomène
naturel au moyen du gavage. Des bas reliefs égyptiens représentent le
gavage de grues. Ce gavage s'effectuait alors avec du mil. Cette
pratique a aussi été suivie par les grecs. Les romains l'ont ensuite
employée et gavé des oies avec des figues. La technique était si généralisée
que c'est la figue (ficus) qui est à l'origine étymologique du mot
foie.
Le Moyen
âge français a conservé la technique du gavage, mais dans un but spécifiquement
alimentaire, celui de produire des confits, une viande riche et qui se
prêtait facilement à la conservation. On avait alors tendance à
oublier les qualités gastronomiques du foie gras jusqu'à ce qu'un
cuisinier le remette à l'honneur en préparant pour le Roi Louis XIV un
pâté qui est resté dans l'histoire. Le foie gras est depuis lors
revenu en force sur les tables de Fêtes. Aujourd'hui le foie d'oie,
souvent plus onctueux, mais moins riche en arômes et plus cher en prix
de revient, cède progressivement la place au foie de canard. C'est à
la base un phénomène naturel et non une maladie: les oiseaux ont
besoin d'accumuler des réserves d'énergie dans deux situations: avant
une migration et avant une période de ponte. On retrouve alors dans la
nature les caractéristiques d'un foie gras (accumulation de graisse
dans les cellules au point de changer de rouge en jaune la couleur du
foie).
Le foie
gras s'obtient, en élevage, en gavant les oies ou canards, c'est à
dire en leur appliquant pendant une période inférieure à 2 semaines
pour les canards, un régime de sur-alimentation qui va déclencher
l'accumulation de lipides au niveau du foie.
Le gavage
consiste à déposer, au moyen d'un "embus" (une sorte de gros
entonnoir), un maïs légèrement cuit directement dans le jabot. Le
jabot est une sorte de réserve qui permet aux oiseaux d'ingurgiter
toute la nourriture disponible au moment où ils la trouvent pour la digérer
ensuite à leur rythme. On obtient par cette technique des foie gras
pesant environ 500 grammes et auxquels le maïs a donné sa couleur dorée.
La Truffe du Périgord
Très appréciée des
Grecs et des Romains qui la conservait dans l'huile d'olive, la truffe
fut maudite au Moyen Age car elle logeait dans la terre, demeure du
Malin !
Le règne de François
1er vit sa renaissance.
Un siècle et demi plus tard, Louis XIV lui
attribua des quartiers de noblesse qu'elle ne perdit plus. La truffe du
Périgord, également appelée le diamant noir, pousse au pied des chênes,
des noisetiers et d'autres variétés d'arbres, dans un sol calcaire et
plutôt pauvre. La truffe est le résultat d'un phénomène biologique
qui se déroule sous un arbre. Le mycélium du champignon se mêle aux
racines du chêne ou du noisetier. Il utilise les substances de l'arbre
et draine vers lui des éléments minéraux.
Le cèpe
Le cèpe appartient à la
nombreuse famille des Bolets ( pas moins de 65 variétés). Il doit aux
Romains sa racine gréco-latine "boletus" qui traduit sa forme
proche de celle d'une motte de terre. En France on "francisa"
au fil du temps le mot gascon "cep" qui désignait un tronc.
Recette de Champignons
à la Bordelaise
Prenez les plus beaux cèpes,
les plus secs, les plus épais et les plus fermes. Lavez les, égouttez-les,
ciselez légèrement le dessous en losange, Mettez -les dans un plat en
terre, ajoutez de d'huile fine, du sel et du gros poivre . Laissez
mariner 2 heures, faites les griller d'un côté et la cuisson achevée,
saucez-les avec la sauce suivante:
Préparation de la
sauce:
Dans une casserole,
ajoutez huile, persil haché très fin, de la ciboule et une pointe
d'ail.
Faites chauffer le tout.
Une
fois les champignons saucés, pressez le jus de deux citrons ou arrosez
les de verjus (jus de raisin).
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